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Un projet qui n’en finit pas : le gisement pétrolier de Kachagan

La mise en fonctionnement du gisement pétrolier de Kachagan est prévue pour l'automne 2016. Il s'agit déjà du cinquième report depuis 2005. C'est l'occasion de jeter un œil à l'histoire du site, de sa conception à aujourd'hui, et aux difficultés qu'ont rencontrées les opérateurs du projet. 

Gisement pétrolier

La mise en fonctionnement du gisement pétrolier de Kachagan est prévue pour l'automne 2016. Il s'agit déjà du cinquième report depuis 2005. C'est l'occasion de jeter un œil à l'histoire du site, de sa conception à aujourd'hui, et aux difficultés qu'ont rencontrées les opérateurs du projet. 

La rédaction de Novastan, sur la base d'une traduction du site LS, vous propose de mieux comprendre l'évolution de ce projet.

Kachagan est l'un des plus massifs gisements pétroliers ouverts au cours des quarante dernières années. Le site est localisé en mer Caspienne, à 80 kilomètres d'Atyraou. À cet endroit, le plateau continental s'étend à une profondeur de 3 à 7 kilomètres.

Selon les données des géologues kazakhstanais, le site recèle environ 4,8 milliards de tonnes de pétrole. L'opérateur du projet, lui, estime les ressources pétrolières totales de Kachagan à 38 milliards de barils (soit 6 milliards de tonnes), dont 10 milliards seraient extractibles – ce dernier chiffre varie de 9 à 13 milliards, selon les différentes analyses. Cela représente environ 25% de l'ensemble du pétrole de la mer Caspienne. Les analystes prévoient qu'avec l'ouverture de Kachagan, le Kazakhstan a toutes les chances de devenir l'un des cinq plus gros pays producteurs de pétrole au monde. Le site est aussi une réserve importante de gaz naturel : plus d'un billion de mètres cubes.

Qui conduit le projet ?

Le gisement de Kachagan fait partie d'un projet plus large visant à exploiter les ressources naturelles du Nord de la mer Caspienne. Le projet est piloté par un consortium, la North Caspian Operating Company (NCOC), qui organise le partage de la production dans cette région.

Les entreprises faisant partie de la NCOC sont AgipCaspian Sea B.V., l'opérateur du projet (16,81%), KMG Kashagan B.V. (16,88%), le Français Total E.P. Kazakhstan (16,88%), l'Américain ExxonMobil Kazakhstan Inc. (16,81%), l'Anglo-Hollandais Shell Kazakhstan Development B.V. (16,81%), le Chinois CNPC (8,33%) et le Japonais Inpex (7,56%).

Pourquoi un tel retard ?

L'incapacité des opérateurs du projet à respecter les délais prévus s'explique en . . .

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