Depuis le début de l’année 2017, les 17 millions de Kazakhs sont contraints de s’enregistrer là où ils vivent, mais aussi lors de tous leurs déplacements dans le pays. Une mesure prise officiellement pour lutter contre le terrorisme, mais qui a d’autres buts, plus lucratifs.
Depuis début janvier, les citoyens kazakhs doivent s’enregistrer pour vivre sur leur lieu de vie, mais aussi lorsqu’ils se déplacent dans le pays. Le gouvernement a adopté une loi sur l’enregistrement temporaire contraignant de facto tous les citoyens du pays à s’enregistrer auprès des autorités locales sous peine de fortes amendes (les étrangers ne sont pas concernés).
Alors que le pays revendique son héritage et sa tradition nomade, les déplacements internes sont rendus difficiles, et coûteux pour les 17 millions de Kazakhs.
Un contrôle de la population de plus en plus poussé
Alors qu’existait déjà le principe d’enregistrement permanent auprès des administrations locales (propiska héritée de l’URSS), la nouvelle loi ajoute un enregistrement temporaire pour les déplacements internes (voyageurs internes, clients des hôtels, étudiants en cité universitaire, travailleurs migrants/itinérants, malades dans les hôpitaux, etc.).
L’enregistrement temporaire doit être effectué sous 10 jours dans le cas où l’hébergement est payant, un mois dans les autres cas (h . . .
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Arthur Fouchère, 2017-01-24
Très intéressant…
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