Accueil      La colonie Uhlfeld et le destin de la famille Haunholter au Kazakhstan (2/2)

La colonie Uhlfeld et le destin de la famille Haunholter au Kazakhstan (2/2)

Dans les années 1920, plusieurs citoyens autrichiens ont quitté leur pays pour fonder en Union soviétique une communauté : la colonie Uhlfeld dans l'actuel Kazakhstan. Suite à la dissolution de la communauté, certaines familles ont choisi de rester sur place. C'est le cas de la famille Haunholter originaire du Tyrol autrichien.

Rédigé par :

J. G. 

Johann Haunholter Femme Enfants
Johann Haunholter avec sa femme et ses trois enfants

Dans les années 1920, plusieurs citoyens autrichiens ont quitté leur pays pour fonder en Union soviétique une communauté : la colonie Uhlfeld dans l'actuel Kazakhstan. Suite à la dissolution de la communauté, certaines familles ont choisi de rester sur place. C'est le cas de la famille Haunholter originaire du Tyrol autrichien.

Novastan reprend et traduit ici un article publié dans notre version allemande. Il s'agit de la deuxième partie du récit de Lana Berndl sur la colonie Uhlfeld. Retrouvez la première partie ici.

En mars 1927, les membres de la colonie Uhlfeld ont choisi de dissoudre leur communauté au Kazakhstan. Beaucoup sont retournés en Autriche, d’autres sont restés avec leurs familles en Union soviétique. Parmi ces derniers figure un certain Johann Haunholter.

Johann Haunholter est arrivé en RSS kazakhe en 1926 pour aider à la construction d’une communauté agricole près de Kyzyl-Orda, la capitale de l’époque. Ce n’était pas son premier séjour à l’Est. Déjà en 1914, le Tyrolien, né en 1889, soldat de l’armée austro-hongroise, avait été fait prisonnier de guerre en Russie. Il avait alors réussi à fuir avec un ami. Pendant des mois, ils se sont faits passer pour des restaurateurs d’icônes et de cadres d’images.

À son retour en Autriche, dans son village natal, Johann Haunholter a repris son travail de menuisier. Mais l’âme du jeune Autrichien avait été effroyablement meurtrie par la guerre.

Quand sa mère lui demandait pourquoi il n’allait . . .

Commentaires

Votre commentaire pourra être soumis à modération.