Face à l’ampleur de l’épidémie de coronavirus au Kazakhstan, le gouvernement a mis en place un second confinement du 5 juillet au 16 août. Des mesures strictes pour enrayer la crise sanitaire qui ont impacté le quotidien des personnes qui la vivent.
La crise sanitaire dure au Kazakhstan. Face à cette situation, le pays a intégré depuis le 5 juillet dernier le club très fermé des pays qui subissent un second confinement. Une situation qui bouleverse le quotidien des Kazakhs.
Quel est le ressenti de la population ? Comment sont vécues les actions engagées par le gouvernement ? Quelles sont les perspectives ?
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Novastan a recueilli les témoignages de cinq personnes qui vivent au plus près cette situation. De Nur-Sultan à Almaty, panorama d’un peuple qui affronte une crise sanitaire et économique sans précédent.
Un premier confinement décidé rapidement et aux mesures drastiques
Après l'apparition des premiers cas de coronavirus au Kazakhsta, le 13 mars dernier, le pays le plus vaste d'Asie centrale a mis en place un premier confinement de la mi-mars à la mi-mai. Cette situation inédite a modifié considérablement les habitudes d’une population plus encline à profiter des grands espaces qu’offre ce pays.
“Le premier confinement était très strict dans notre ville“, explique Tacha Parchina, une habitante d’Almaty contactée par Novastan. “Tous les déplacements étaient restreints, quasiment personne ne sortait et il n’y avait . . .
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