Malgré une nostalgie persistante de la part des habitants installés à Ekibastouz, la jeunesse de la ville veut croire en ses chances. Entre des envies de musique et des aides pour rénover Ekibastouz, portrait d’une jeunesse « intéressante et différente ».
Novastan reprend et traduit ici un reportage réalisé par Tengrinews.
Vous pouvez découvrir la première partie de ce reportage en cliquant ici.
Comment vit une ville industrielle à 5 heures de la capitale kazakhe, Astana ? C’est la question que se sont posés Renat Tachkinbaïev et Tourar Kazangapov, deux reporters du site d’informations kazakh Tengrinews, lors de leur reportage à Ekibastouz.
Sur l'image ci-dessus, une des maisons situées dans le raïon d’Ekibastouz, sa banlieue. Cet endroit s’appelle officiellement « Quartier numéro 208 », mais les habitants le connaissent plutôt comme « Nakhalovka » ou le village tzigane. Les locaux racontent que dans les années 1990, ce n’était, pour le dire gentiment, pas très calme.
Une banlieue apaisée
Actuellement, soutiennent les habitants de Nakhalovka, tout a changé : il n’y a plus de drogués ou de règlements de compte depuis longtemps déjà, les habitants gagnent leur vie avec un travail honnête, tout le monde a des papiers d’identité en ordre, et les enfants vont à l’école. Ces derniers temps, des bienfaiteurs modernes aident les retraités isolés à fendre du bois et à déblayer la neige.
A Ekibastouz, le soir arrive. Non loin du parc de la ville, dans un petit studio d’enregistrement, la jeunesse se réunit. Voici le groupe local de hip-hop « Kalipso ». Les artistes enregistrent des morceaux et espèrent tourner des clips. Pour chacun d’entre eux, le rap ce n’est pas leur activité principale, en tout cas pas encore. La majorité de leur temps est passée au travail. Souvent, leur spécialit . . .
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