C’est un îlot de verdure à l’intérieur d’une ville de plus en plus modelée par les gratte-ciels : les datchas d’Astana sont habitées par quelques milliers de personnes. Aujourd’hui, la mairie de la capitale kazakhe veut démolir leurs maisons.
Novastan reprend et traduit ici un reportage publié initialement par Tengrinews.
« Vous pensez que vos reportages changeront quelque chose à notre situation ? », demande, sceptique, un habitant du « village » de datchas situé le long de l’avenue de Qabanbaï-Batyr, à Astana, la capitale du Kazakhstan. « Je ne pense pas », répond-il lui-même sans attendre la réponse des reporters de Tengrinews. Les datchas, ces maisons sans étage construites jusqu’au début du XXème siècle, se trouvent à deux pas des dernières coqueluches d’Astana : les nouveaux lotissements, l’université Nazarbaïev, le centre commercial Mega flambant neuf et les différents sites de l’EXPO 2017.
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Il n’y a pas si longtemps, les datchas étaient encore bien visibles depuis la route mais elles sont désormais entourées d’une palissade. Les habitants ne partagent pas tous le même avis sur cette décision des autorités. Certains s’en amusent, appelant leur quartier une « résidence de luxe », d’autres conviennent que l’état de certaines datchas jure avec le nouveau visage d’Astana. Renat Tachkinbaïev et Tourar Kazangapov, deux correspondants de Tengrinews.kz, ont raconté comment vivent les habitants de datchas, ou datchniki, à Astana.
Vers une autre dimension
Le passage à travers la palissade le long de l’avenue de Qabanbaï-Batyr fait penser à un portail vers une autre dimension. D’un c . . .
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