Le festival suisse Visions du Réel propose sur son site un nouveau documentaire sur le Kazakhstan, On a Clear Day You Can See the Revolution from Here. À cette occasion, Novastan a rencontré les réalisateurs pour en savoir plus sur leur projet.
Drôle d’idée que d’utiliser une ligne électrique comme point de départ d’un film. C’est pourtant ce qu’on fait Emma Charles et Ben Evans James, réalisateurs du documentaire On A Clear Day You Can See the Revolution from Here, structurant leur film autour de la ligne à haute tension Ekibastouz-Kokchetaou, au Kazakhstan. Construite à la fin de l’ère soviétique, elle faisait partie d’un ambitieux projet allant de la Sibérie à l'Oural, dont une ligne d’Ekibastouz à Tambov, en Russie, qui ne fut jamais achevée. Les cinéastes y ont vu une évocation du passé soviétique, mais aussi un symbole de la richesse minérale du Kazakhstan et donc de l'importance de sa géologie.
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La première de On A Clear Day You Can See the Revolution from Here devait avoir lieu lors du festival suisse Visions du Réel. Ce dernier s'est déroulé en ligne, distanciation sociale oblige. L’occasion de parler à Ben Evans James et Emma Charles du tournage et de leur démarche cinématographique. Leurs réponses ont été éditées et condensées.
Novastan : Pourquoi avez-vous choisi de tourner un film sur le Kazakhstan ?
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