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2017 : un an de football au Kazakhstan

Le monde du football au Kazakhstan, bien que peu connu, a connu une année riche en événements. L'occasion de faire le point sur les performances des différents clubs du pays et sur l'évolution du ballon rond dans le plus grand pays d'Asie centrale.

Rédigé par :

La rédaction 

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Retour sur une année de football au Kazakhstan

Le monde du football au Kazakhstan, bien que peu connu, a connu une année riche en événements. L'occasion de faire le point sur les performances des différents clubs du pays et sur l'évolution du ballon rond dans le plus grand pays d'Asie centrale.

Novastan reprend ici un article publié par Footballski.

Au Kazakhstan, fini le système en play off/play down, le tournoi 2017 prend une forme régulière, chaque équipe affrontant ses rivales trois fois. Et ce format a plutôt bien marché, le suspens étant resté jusqu’au bout du championnat tant pour le titre que pour le maintien. Et finalement, le championnat s’est révélé assez homogène (mis à part le top 3). La preuve, Karaganda était dernier en milieu de saison, mais pouvait postuler à une place européenne à deux matchs de la fin. Immersion dans le football kazakh 2017, avec des clubs historiques en faillite, d’autres qui marquent l’histoire et toujours aussi peu de garanties financières.

1er - Astana : 79 points

Le club de football va bientôt être autant connu que l’équipe de cyclisme. 4ème titre de suite pour le club de la capitale et une qualification en 16èmes de finale de la Ligue Europa pour la première fois de l’histoire du football kazakh. L’histoire est bien en marche. Et il faut garder à l’esprit que le fair-play financier a considérablement réduit la marge de manœuvre d’Astana sur le marché des transferts en raison des restrictions imposées. Pour autant, le club continue de bien travailler et son recrutement n’est jamais raté.

Nemanja Maksimovic et Roger Cañas partis, peu de monde pensait qu’Astana serait capable de continuer sur la même lancée. Et pourtant, Ivan Maewski arrivé de l’Anzhi Makhatchkala a tenu la baraque au milieu. Moins talentueux, il a pourtant constitué l’épine dorsale de l’équipe. Srdjan Grahovac arrivé du Rapid Vienne est aussi à créditer d’une bonne saison, bien qu’il n’ait pas encore montré tout son potentiel. On a moins vu la combativité de Laszlo Kleinheisler (Werder Brême), malheureusement rapidement mis sur la touche en raison d’une blessure mais très actif lors des qualifications en Coupe d’Europe. Le seul qui a déçu a été Azdren Llullaku, envoyé se relancer à Tobol l’été venu. On aurait aussi pu citer Marin Tomasov dans une moindre mesure, malgré quelques gestes exceptionnels.

Mais l’homme fort d’Astana reste le même, année après années. Il s’agit bien sûr de l’entraîneur Stanimir Stoilov qui a toujours su trouver des solutions, mettre les joueurs à l’aise dans un système adapté et une cohésion d’équipe jamais démentie. Les spécialistes ont beau essayer de trouver, il est difficile de critiquer les choix de Stoilov depuis qu’il a été embauché, il y a trois ans et demi de cela, tellement ses erreurs sont rares. Le seul hic de la saison est à chercher du côté d’Almaty quand le Kairat a battu 3-0 un Astana sans âme, sans que cela ait une grande conséquence. Pour le reste, tout a été géré à merveille, à l’image d’un turnover qui a parfaitement fonctionné pour jouer sur les deux tableaux.

La tâche en championnat étant vite acquittée, il restait la Coupe d’Europe. Dans un groupe homogène, Astana semblait avoir perdu toute chance après avoir récolté un point en deux matchs, dont le nul à domicile contre le Slavia Prague. Mais les deux victoires contre le Maccabi Tel-Aviv et la dernière à Prague ont validé une qualification surprise et surtout historique. Ce qui pourrait pousser Kabananga et les joueurs majeurs à rester un peu plus sur les rives de l’Ichim. Pas Stanimir Soilov, dont le contrat qui arrivait à expiration n’a pas été renouvelé, à la surprise générale. Les raisons ne sont pas sorties, bien que Stoilov ait dit dans la presse bulgare : « Même quand les gens crachent sur moi, je fais comme s’il ne pleuvait pas. » On ne sait pas exactement à qui cela était destiné, mais la phrase semble alarmante. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions (et il peut encore il y avoir un retournement de situation). Alors, comme tous les fans de football au Kazakhstan, on va suivre assidûment le feuilleton de l’hiver, en espérant qu’une solution soit trouvée pour représenter le pays dignement en 16èmes de finale d’Europa League.

2ème - Kairat Almaty : 78 points

La saison 2017 du Kairat Almaty ne peut pas être considérée comme réussie. Oui, l’équipe de . . .

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