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L’uranium kazakh au coeur d’un nœud géopolitique

DECRYPTAGE. Le coup d'Etat au Niger a suscité des inquiétudes en France, Niamey étant un des principaux fournisseurs d'uranium de Paris. Le Kazakhstan pourrait probablement en profiter pour consolider sa place de premier fournisseur de l'Hexagone.

Usine Nucléaire
Le Kazakhstan est le premier fournisseur d'uranium de la France (illustration). Photo : Pexels.

DECRYPTAGE. Le coup d'Etat au Niger a suscité des inquiétudes en France, Niamey étant un des principaux fournisseurs d'uranium de Paris. Le Kazakhstan pourrait probablement en profiter pour consolider sa place de premier fournisseur de l'Hexagone.

Pourtant, alors que les relations entre les deux pays sur le sujet sont de qualité, le Kazakhstan semble pris au coeur d'intérêts géopolitiques divergents, rendant l'anticipation compliquée.

Le 26 juillet dernier, Mohamed Bazoum a été évincé de la présidence du Niger par un coup d’État militaire mené par le général Abdourahamane Tiani. La France entretient des liens multiples avec le pays : historiques, stratégiques, économiques et, au croisement de ceux-ci, énergétiques. Le Niger est en effet depuis plus de 50 ans un des principaux fournisseurs de la France en uranium. Aussi, les manifestations anti-France ayant eu lieu à Niamey dès le 30 juillet ont-elles de quoi inquiéter Paris sur l’épineux dossier de l’indépendance énergétique.

Au cœur du dossier, Orano (ex-Areva), en charge de l’exploitation des sites miniers au Niger. Ceux-ci sont au nombre de trois, les mines de l’Aïr demeurant aujourd’hui seules actives, ainsi que le rappelle Le Monde. Bien que proche de l’épuisement, le permis pour son exploitation a été prolongé jusqu’en 2040. Orano a fait des déclarations dans plusieurs points de situation, dont le dernier date du 13 septembre. Ceux-ci annoncent en particulier la continuation de l’exploitation, avec des aménagements d . . .

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