Au Kazakhstan, une épidémie de pneumonie “inconnue” serait en cours, ce qui a fait les titres de la presse internationale la semaine passée. Bizarrement, cette épidémie semble également s’étendre aux pays d’Asie centrale, qui rapportent des chiffres étonnamment bas de contamination au Covid-19. Le Tadjikistan, avant de déclarer sous la pression d’une mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) que l’épidémie de coronavirus avait bel et bien atteint le pays, parlait également d’une épidémie de pneumonie. Aujourd’hui le Turkménistan, officiellement sans aucun cas, parle également officiellement de pneumonies. En Asie centrale, seul le Kirghizstan est prêt à associer clairement pneumonies et Covid-19 dans ses statistiques.Cette mystérieuse épidémie de pneumonie en Asie centrale serait-elle avant tout une épidémie statistique ? Dissocier pneumonie et Covid-19 permet de baisser fortement les chiffres qui attirent toute l’attention, alors même que la région est en train de se reconfiner face à une seconde vague sévère de l’épidémie de coronavirus. Novastan tente de décrypter un phénomène qui semble plus statistique qu’épidémiologique, mais qui n’en reste pas moins dangereux pour la situation sanitaire de la région.
L’annonce a attiré l’attention d’un grand nombre de médias à travers le monde : selon l’ambassade de Chine au Kazakhstan, le pays serait victime d’une “pneumonie inconnue”, bien plus meurtrière que le coronavirus. Le communiqué, publié le 8 juillet dernier sur le site de l’ambassade, a été repris par le South China Morning Post pour ensuite inonder l’espace médiatique occidental.
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