Les autorités ouzbèkes craignent une forte diminution des précipitations pour le printemps, ce qui amènerait à une situation proche de la pénurie d’eau. Alors que Tachkent mise sur l’agriculture pour soutenir sa croissance économique, la sécheresse qui se profile pourrait détruire les efforts ouzbeks pour relancer ce secteur clé. Tachkent craint ainsi que le printemps et l’été 2021 soient au même niveau que ceux de 2008, où l’Ouzbékistan avait particulièrement souffert de la sécheresse.
Le problème autour de l’eau est cependant régional. Au Kirghizstan, le niveau d’eau du principal réservoir du pays est également en dessous de la normale du fait des manques de précipitations, ce qui pourrait déclencher des pénuries d’électricité. Au Kazakhstan, la période est au reflux des bassins d’eau, ce qui conduit également à des fleuves et rivières au plus bas. Entre conjoncture et réchauffement climatique, tentative de décryptage d’une situation particulièrement complexe.
Le printemps et l’été 2021 pourraient être très secs en Asie centrale. En Ouzbékistan, le ministère des Ressources en eau en Ouzbékistan craint que le niveau d’eau dans les rivières et fleuves traversant le pays soit 25 % moins important que la norme, relaie le média ouzbek Kun.uz. “Cette année, il existe un risque d'augmentation de la pénurie d'eau par rapport aux indicateurs critiques de 2008”, décrit le ministère auprès de Kun.uz.
Selon un représentant du ministère, l’Ouzbékistan dispose de 10 milliards de mètres cubes d’eau en . . .
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