DECRYPTAGE. Le Turkménistan est aujourd’hui considéré comme le cinquième plus gros émetteur de méthane au monde, derrière la Russie et les Etats-Unis. Une place peu réjouissante pour le pays le plus fermé d’Asie centrale et disproportionnée par rapport à la taille de sa population. Ces émissions s’expliquent en grande partie par l’extraction du gaz, première richesse turkmène.
Avec des infrastructures vétustes et une culture du secret, ces dernières sont souvent observées par satellite. Alors que la COP26 bat son plein, le vice-Premier ministre turkmène Serdar Berdimouhamedov s’est engagé à réduire les émissions de ce gaz, 28 fois plus polluant que les émissions de dioxyde de carbone. Décryptage d’une situation délicate pour le Turkménistan.
C’est un rapport qui ne met absolument pas le Turkménistan en valeur. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le pays le plus fermé d’Asie centrale est le cinquième plus gros émetteur de méthane au monde. Dans son Methane Tracker, l’AIE estime que le Turkménistan émet davantage de méthane que la Chine. Une image peu enviable alors que la COP26 se tient jusqu’au 12 novembre prochain à Glasgow.
Cette mauvaise place pour Achgabat a été mise en lumière
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