Alors que l’Union européenne et les Etats-Unis imposent des sanctions contre la Russie et la Chine, les pays d’Asie centrale vont-ils être poussés à s’ancrer du côté de la Russie et de la Chine ? Les cinq pays d’Asie centrale, qui se targuent d’une politique étrangère multi-vectorielle, ont en effet signé le 22 mars dernier une déclaration commune lancée par la Russie pour dénoncer l’utilisation hors des structures de l’ONU des sanctions par l’Occident, marquant ainsi leur soutien politique à la Russie et à la Chine.
Dans ce contexte, l’Union européenne et les Etats-Unis, puissances lointaines pour l’Asie centrale, peuvent-elles maintenir une influence dans la région ? Est-ce là la base d'un intérêt renouvelé pour l’Asie centrale, alors même que la seule stratégie américaine et européenne des dix dernières années a été de quitter militairement l’Afghanistan ? Novastan tente de décrypter la nouvelle donne géopolitique pour l’Asie centrale et ses conséquences pour la relation entre l’Europe et les cinq pays centrasiatiques.
C’est une déclaration passée inaperçue. Le 22 mars dernier, les cinq États d’Asie centrale ont signé une déclaration commune avec les pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI) pour condamner le principes des sanctions unilatérales, déclarant être « gravement préoccupés par l'incidence croissante de l'imposition de mesures coercitives unilatérales, y . . .
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