La présence des entreprises technologiques chinoises en Asie centrale, souvent associées à la stratégie chinoise d’une « route de la soie numérique », fait l’objet de nombreuses controverses sur l’expansionnisme chinois dans la région. Cependant, la Chine n’a construit aucun câble optique dans la région et s’est contentée de vendre des caméras et des systèmes de surveillance des villes ainsi que quelques antennes de 5G. Si l’on en croit certains experts, cette stratégie de Pékin irait à l’encontre de la souveraineté des Etats centrasiatiques, victimes consentantes d’une puissance vendant à bas coût des technologies réversibles.
Pourtant, l’Asie centrale est encore loin d’un monopole chinois sur le secteur technologique et d’Internet, alors que les États centrasiatiques consomment tout autant des technologies américaines et russes que chinoises. Tentative de décryptage de la route de la soie numérique, qui aujourd’hui semble exister bien plus les papiers de stratégie chinoise que dans la consommation numérique quotidienne en Asie centrale.
C’est l’une des peurs évoquées de plus en plus en Asie centrale : la Chine est sur le point de dévorer les pays d’Asie centrale sur le domaine du numérique. Le dernier exemple en date de cette peur a été la publication le 14 septembre d’un article par le Caspian Policy Center. Intitulé “L’influence grandissante de la Chine en Asie centrale par la surveillance”, cet article liste les derniers projets chinois en Asie centrale autour du numérique, notamment autour de matériels de surveillance et de la 5G.
“Avec une coopération bilatérale de plus en plus importante entre la Chine et l’Asie centrale, surtout sur des systèmes de surveillance high-tech, la Chine a consolidé son influence . . .
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