DECRYPTAGE. Depuis près d’un an et demi, la minorité pamirie du Tadjikistan, qui vit principalement dans la région du Haut-Badakhchan, est réprimée durement par le pouvoir du président tadjik Emomali Rahmon. Mais ce groupe n’est pas le seul à subir l’autoritarisme du régime qui ne cesse de se durcir. Les ONG, militants, blogueurs et personnes homosexuelles sont également des cibles pour le pouvoir ces derniers mois. Décryptage et état des lieux des droits de l’homme au Tadjikistan.
Le 16 février dernier, sur recommandation du ministère de la Justice, les activités du Centre indépendant pour la protection des droits de l'homme ont été interrompues au Tadjikistan, rapportait Radio Ozodi, le service tadjik du média américain Radio Free Europe. Une entrave de plus aux droits de l’homme au Tadjikistan, à l'encontre d'une organisation qui luttait depuis 13 ans dans le pays. Une pratique «conforme aux tactiques de harcèlement administratif et bureaucratique des ONG au Tadjikistan qui sont pratiquées depuis cinq à sept ans » selon Syinat Soultanalieva, chercheuse au sein de l'ONG Human Rights Watch.
Le Centre indépendant pour la . . .
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