A Paris s'est déroulée une compétition internationale de kourash, sport de combat venu tout droit d'Asie centrale. Si les athlètes ouzbeks ont excellé, ils devront bientôt faire face à une concurrence accrue de la part des autres nations, en raison de l'expansion mondiale de la discipline. Reportage.
Boxe, lutte, judo… ayant à peine savouré leurs médailles olympiques pendant les Jeux 2024 de Paris, les lutteurs du monde entier étaient déjà de retour sous la tour Eiffel. Du 21 au 23 juillet, ces derniers ont disputé le Prix international du président de la république d’Ouzbékistan, championnat international de kourash, la lutte traditionnelle ouzbèke. Ce n’est pas le plus grand rendez-vous international de la discipline, mais à deux ans des Mondiaux de Tokyo, il offre une précieuse occasion de jauger le niveau de la concurrence. Et, à en juger par le podium, la « mère patrie » du kourash sera difficile à détrôner.
Chez les hommes, l’Ouzbek Alikhon Nodirov s’impose dans la catégorie des moins de 90 kilos, devant ses rivaux afghan et tadjik. En +90 kilos, son compatriote Sherali Jouraïev décroche également l’or, suivi par les représentants français et géorgien. Chez les femmes, la concurrence est rude : dans la catégorie des –70 kilos, les Pays-Bas et l’Ukraine devancent l’Ouzbékistan. En +70 kilos, le pays d'Asie centrale est absent du podium, évincé par le Royaume-Uni, la . . .
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Open international de Kourash à Paris : rien n’arrête les lutteurs ouzbeks
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