Au printemps dernier, le maire de Bichkek a annoncé la suppression des trolleybus de la capitale et leur remplacement par des bus électriques. Une décision qui interroge nombre d'habitants.
Familier du paysage urbain des pays de l'ex-Union soviétique, où il assurait sans bruit et au moyen de câbles aériens les liaisons entre les zones résidentielles et les zones industrielles, le trolleybus est en passe de disparaître des rues de la capitale kirghize pour être remplacé par des bus électriques. Des rumeurs l'évoquaient au printemps, et le maire de Bichkek, Aïbek Djounouchaliev, l'a confirmé en juillet dernier.
"Nous faisons tout pour créer des conditions confortables pour les citoyens. Nous supprimons non seulement les panneaux d'affichage, mais aussi les lignes de trolleybus. Tous les câbles seront enlevés. Les trolleybus ne peuvent circuler que sur un seul itinéraire et nous ne pouvons les rediriger temporairement vers d'autres rues. Les bus électriques sont plus mobiles, et pour résoudre les problèmes d'embouteillages dans la ville, leur itinéraire peut être modifié. Avec les trolleybus, cela est impossible", a déclaré le maire dans une interview auprès de l'agence d'Etat Kabar.
Une décision unilatérale qui suscite l'incompréhension de nombreux habitants. Et qui les a conduit à organiser, avant même la confirmation par la mairie en juillet, la campagne "Sauvez le trolleybus", dans le but d'empêcher sa suppression, comme le rapportait en mai dernier Radio Azattyk, la branche kirghize du média américain Radio Free Europe.
Le collectif a . . .
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