Ces derniers mois, des militants tadjiks et des membres de l’opposition ont demandé à la communauté internationale de réagir pour protéger les droits humains. Selon eux, l’Europe n’en fait pas assez, à la fois pour les communautés menacées au Tadjikistan et pour les réfugiés présents sur son sol.
Du 26 septembre au 6 octobre dernier, la réunion du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme s’est tenue à Varsovie. Cet organe de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a abordé la question des droits humains au Tadjikistan. Comme le rapporte le média tadjik Pamir Daily, le Tadjikistan n’avait envoyé aucune délégation officielle. Seuls des militants de l’opposition et des journalistes tadjiks étaient présents.
Les principaux thèmes abordés ont été l’emprisonnement de journalistes et les exactions commises lors des événements de mai dernier dans le Haut-Badakhchan. Cette zone, qui s'étend sur la moitié est du Tadjikistan, est le lieu de conflits ouverts entre habitants et pouvoir central. Les défenseurs des droits humains estiment que l’Europe reste inactive face à la répression et au nettoyage ethnique alors qu’elle aurait les moyens d’agir.
Une réaction internationale jugée décevante par les militants
Après avoir fait part de leur inquiétude et partagé des témoignages sur la répression en cours au Tadjikistan, les militants ont demand . . .
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