Un projet de décret gouvernemental, révélé le 26 avril, veut réduire la taille de la zone naturelle protégée de Sandalach, car celle-ci s’étend partiellement sur une parcelle cédée à la compagnie minière britannique Chaarat. Cette situation illustre à quel point le Kirghizstan peine à concilier le développement de son secteur minier avec le respect de l’environnement et des populations locales.
La fièvre de l’or menace la zone naturelle protégée de Sandalach, dans l'ouest du Kirghizstan. Le 26 avril dernier, l’agence d’État de protection de l’Environnement et des Forêts a soumis à la discussion publique un projet de décret gouvernemental visant à redéfinir les limites de cette partie de la réserve naturelle nationale de Bech-Aral, située dans le district de Chatkal, dans le nord-ouest du pays. Selon le média kirghiz Kloop.kg, qui a révélé l'information le 11 mai dernier, ce nouveau décret propose de réduire la taille de la zone naturelle protégée, afin de laisser place à une concession minière.
La zone naturelle de Sandalach, qui s’étend sur plus de 25 000 hectares, avait été désignée « territoire naturel spécialement protégé » par un décret du gouvernement kirghiz en 2006, et intégrée à la réserve de Bech-Aral. Créée en 1979 et couvrant 112 000 hectares, cette réserve abrite des espèces endémiques menacées, telles que les tulipes Grief et Cauffman, ou encore le léopard des neiges et la marmotte de Menzbier, considérées comme des espèces . . .
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