Pour Andrew Wachtel, recteur de l’université Narxoz à Almaty, le système de distribution des bourses conduit à une détérioration de l'enseignement dans les universités du Kazakhstan et à la fuite des candidats à l'étranger.
Novastan reprend et traduit ici un article d’opinion initialement publié par le média kazakh Informburo.kz.
Pour la deuxième année consécutive, le ministère de l'Éducation et des Sciences du Kazakhstan a attribué environ 54 000 bourses aux bacheliers pour leurs études supérieures. Par conséquent, sur quelques 80 000 diplômés ayant passé le l'examen national unifié, l'équivalent du baccalauréat, avec succès, seuls les deux tiers pourront poursuivre leurs études aux frais de l'Etat.
Cela semble être une bonne mesure pour un pays avec une population jeune et ayant une forte demande de spécialistes qualifiés. Cependant, cette politique importe un point négatif. En effet, afin de subventionner les boursiers, les universités kazakhes reçoivent de l'Etat 342 900 tengués (792 euros) en moyenne par étudiant et par an. Cette somme monte à 635 800 tengués (1 472 euros) pour les spécialités techniques.
À titre de comparaison, dans les pays de l'OCDE, chaque étudiant coûte 10 000 dollars à l'université (8 912 euros) sous forme de dépenses directes liées à l'éducation. Bien que ces coûts soient nettement moins élevées au Kazakhstan qu'en Europe, ils ne le sont pas de douze fois. Dans certains cas, notamment l'acquisition de technologies pédagogiques, les abonnements aux bibliothèques et autres, les coûts sont exactement les mêmes.
Malheureusement . . .
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