Chavkat Mirzioïev, le nouveau président de l'Ouzbékistan, est à l'origine d'un grand nombre de réformes. En revanche, en matière de politique extérieure, le président se montre nettement plus mesuré. Il a donc décidé de ne pas changer de monture au milieu du gué et de poursuivre sa coopération militaire avec les États-Unis, comme l'illustre sa visite officielle à Washington le 15 mai dernier.
Novastan reprend et traduit un article originellement publié sur le média russe lenta.ru.
Chavkat Mirziyoïev est à la tête de l’Ouzbékistan depuis près d’un an et demi. Ce laps de temps lui a déjà permis de réformer en profondeur l’appareil d’État : renouvellement des services de renseignement, remplacement des chefs d’état-major et des départements militaires. Près de 70 officiers ont été relevés de leurs fonctions ou relégués à des postes subalternes, au profit de jeunes cadres. Pas étonnant, dès lors, de voir avec quel enthousiasme les jeunes recrues se ruent dans les écoles militaires.
Toutefois, à côté de ces réformes et innovations, le président n’a pu faire table rase de tout ce qu’avait entrepris son prédécesseur, Islam Karimov. Au contraire, sur bien des points, sa politique s’inscrit dans la lignée du précédent chef de l’État. Par exemple, la poursuite du développement de la coopération avec les États-Unis. Le président ouzbek a d’ores et déjà validé les priorités du pays en matière de développement de politique et de commerce extérieurs à moyen terme avec les principaux partenaires voisins. Parmi celles-ci figure la coopération militaire et « l’importance du développement d’une coopération mutuellement bénéfique » entre l’Ouzbékistan et son partenaire américain.
Des élèves officiers ouzbeks à West Point
Sous cette formule ampoulée, le décret englobe les domaines de l’entra . . .
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.