En Asie centrale, le soft power islamique s’exerce depuis les indépendances. Mais d’où vient-il et quels défis posent-il aux différents Etats centrasiatiques ? Des spécialistes kirghiz en religion et en relations internationales apportent quelques réponses.
Novastan reprend et traduit ici un article publié initialement par sur Cabar.asia.
L'islam est-il un outil d'influence comme un autre en Asie centrale ? En 2017, le vice-président des Émirats Arabes Unis a encouragé la création du Conseil pour le soft power des Émirats (UAE Soft Power Council). D’ordinaire, lorsqu’on parle de soft power, ce pouvoir d'influence opposé au "hard power", on pense directement à des pays comme les États-Unis, la Chine ou encore la Russie.
Alors que l’islam connaît un renouveau en Asie centrale depuis les indépendances, les Etats du Moyen-Orient l'utilisent pour exercer leur influence. Quels sont les objectifs de ce soft power et est-il efficace?
Des considérations géopolitiques autant que religieuses
« Toutes ces initiatives proviennent, en règle générale, de pays disposant d’un budget conséquent comme les États du golfe Persique, dont la géopolitique accorde une importance primordiale au système de sécurité et de géopolitique des États-Unis et du Royaume-Uni" explique Aman Saliev, spécialiste de l’Institut d’analyse et de pronostics stratégiques de l’université slave kirghize-russe. "On peut supposer que ces États parient sur le progrès de tendances exclusivement politiques, par exemple orientées vers la rupture des relations de l’Asie centrale avec la Russie, l’Iran . . .
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