Plusieurs centaines de mineurs de charbon à Termirtaou sont restés sous terre plusieurs jours pour obtenir des augmentations de salaire. Au bout de 4 jours, ils ont été forcés de revenir à leur poste.
C’est une grève extrêmement rare qui vient de se produire au Kazakhstan. Le 11 décembre dernier, des centaines de mineurs de plusieurs mines de charbon exploitées par Arcelor Mittal à Temirtaou, dans le Nord du pays, se sont mis en grève. Environ deux cents personnes de l’équipe de nuit de quatre mines du complexe d’Arcelor Mittal ne sont pas remontées à la surface après la fin de leur journée de travail.
Le 12 décembre, les huit mines de l’entreprise ont rejoint le mouvement de protestation. Selon le ministère du Travail, 700 personnes y ont participé.
Des revendications principalement salariales
Les mineurs ont formulé toute une série de revendications : augmentation du salaire de 100 %, avancement de l’âge de départ à la retraite à 50 ans, un 13ème mois, une indexation des salaires en fonction du niveau de l’inflation, une prise en charge des arrêts maladie et une . . .
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