Dans une campagne reculée du Turkménistan se niche une basilique chrétienne qui aurait été construite entre le IIIème et le VIème siècle après notre ère. Les fouilles archéologiques de ce site unique en Asie centrale ne font que débuter.
Novastan reprend et traduit ici un article publié initialement par Orient.tm.
Parmi les monuments et trésors archéologiques du Turkménistan, il existe un lieu unique et pourtant méconnu des touristes et de la majorité des Turkmènes. C’est à première vue une ruine de glaise plutôt banale, qui se trouve sur la route partant du nord de la ville de Baýramaly, dans l'est du pays, en direction Karakum-reki. Les habitants du coin l’appelle « Kharaba-Kochk », ce qui veut dire en turkmène « le palais effondré ».
Mais de quel palais s'agit-il ? La mémoire populaire est muette à ce sujet. Et aucune légende n'est liée à ces lieux, alors qu'elles s'y préteraient aisément.
Le mystérieux "Duetchioken"
Non loin du palais de Kharaba-Kochk, à 300 mètres, se dresse une grosse colline dans la plaine sans relief, de forme rectangulaire, connue sous le nom de « Duetchioken », le refuge à chameau. Ce genre de collines assez massives, autour desquelles on trouve de nombreux débris de céramique, sont appelées par les Turkmènes « Dépé ». Ce sont des ruines d’anciennes villes-forteresses ou de châteaux situées au milieu d’habitations datant de l’époque antique ou du haut Moyen Âge. Leurs noms d’origine ont souvent été oubliés.
Sans étude archéologique, il est très difficile de déterminer leurs âges. Peu de ces monuments ont été étudiés de près au XXème siècle. Aujourd’hui, Orient.tm . . .
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