Le 1er avril dernier, les autorités tadjikes ont empêché l'organisation du salon sur l’éducation à l’étranger, organisé par la compagnie « Multikid ». Le pouvoir souhaite, à terme, fermer tous les établissements privés d’enseignement qui permettaient aux jeunes Tadjiks à étudier à l’étranger. Pour mieux les contrôler.
Novastan reprend et traduit ici un article publié sur Asia-Plus.
Quand l'annonce a été faite que la police avait dispersé les participants à un salon sur l’éducation à l’étranger, dont l’organisateur était la compagnie « Multikid », beaucoup n'y ont pas cru. Cela s’est produit le 1er avril et certains ont d’abord pensé à un poisson d’avril. Or, l’incident a réellement eu lieu.
« Les étudiants et leurs parents, venus de toutes les régions du Tadjikistan, et les invités étrangers ont été dispersés, les vidéos et les photos confisquées » a écrit sur sa page Facebook la directrice de « Multikid », Manzoura Djouraeva. Selon elle, les participants ont été dispersés de façon très rude. Interrogée par Asia-Plus, Manzoura Djouraeva affirme que les policiers ont dit aux participants : « Vous savez, ce sont tous des escrocs. Ils ne les envoient pas en Europe mais en Syrie ».
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