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Avec la fin du Ruhnama, une page se tourne au Turkménistan

La dernière directive du ministère de l’Éducation du Turkménistan constitue une véritable révolution dans les domaines de la propagande et du culte de la personnalité, dans ce pays largement considéré comme la « Corée du Nord d’ Asie Centrale ». Elle marque en effet la fin de l’étude du Ruhnama dans les programmes scolaires à compter du 1er septembre 2013. Les élèves turkmènes n’auront ainsi plus à étudier le « saint Ruhnama » (« le livre de l’âme »), ouvrage écrit en 2001 par l’ancien président Saparmourat Niyazov, compilant légendes, préceptes moraux et Histoire révisionniste. Ayant vocation à être le « guide spirituel de la nation turkmènes », ce livre est vanté par la propagande comme étant de valeur égale au Coran. En mars 2006, Saparmourat Niyazov, qui gouverna le pays d’une main de fer de la chute de l’URSS à sa mort en décembre 2006, déclara : « Celui qui par trois fois lira le Ruhnama trouvera une richesse spirituelle, deviendra plus intelligent, reconnaîtra l'existence divine et ira directement au paradis. »

À partir de septembre 2013, l’étude du Ruhnama ne sera plus au programme des élèves turkmènes. Sa disparition des salles de classes clôt un chapitre de l’histoire du Turkménistan post-soviétique . . . Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement…

À partir de septembre 2013, l’étude du Ruhnama ne sera plus au programme des élèves turkmènes. Sa disparition des salles de classes clôt un chapitre de l’histoire du Turkménistan post-soviétique . . .

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