Depuis le 20 janvier 2021, Joe Biden est à la tête des États-Unis. La question d’une nouvelle impulsion dans la relation avec l’Asie centrale est sur toutes les lèvres, mais qu’en est-il vraiment ? Entre Chine et Russie, l’implication des États-Unis dans la région est complexe et passe par plusieurs dynamiques variées.

Le 20 janvier dernier, Joe Biden a succédé à Donald Trump comme président des États-Unis. Alors que les deux présidents semblent s'opposer sur de nombreux points, la politique étrangère américaine envers l'Asie centrale pourrait connaître une nouvelle impulsion.

Celle-ci s'inscrirait dans un partenariat historiquement faible, menant à une question essentielle : l'administration Biden sera-t-elle celle qui, enfin, développera la relation entre États-Unis et Asie centrale ?

Un statu quo probable

Pour plusieurs experts, la nouvelle administration Biden n'apporte pas de changements concrets sur la table. Le discours plus critique de la situation en Asie centrale et l’éloge des droits de l’Homme du nouveau président ne signifie pas un soudain gain d’intérêt pour la région.

Selon le média américain Eurasianet, la possibilité de changement radical dans les liens entre les deux acteurs est compromise par le fait que l’administration Biden est essentiellement composée d’anciens visages. Il note toutefois qu’il ne peut y avoir qu’une amélioration par rapport à l’administration Trump.

Lire aussi sur Novastan : Compétition des grandes puissances pour l’Ouzbékistan

Des preuves d’un développement de la relation entre les deux parties surviennent déjà. Comme a pu le rapporter le média américain The Diplomat, les États-Unis, l'Afghanistan et le Tadjikistan ont engagé une discussion trilatérale visant à promouvoir le développement, la sécurité et la paix dans les deux pays.

Des débuts d'intérêts

Pour l’ancien ambassadeur américain Richard E. Hoagland, contacté par Novastan, le progrès est déjà en . . .