Accueil      Et si les fermiers tadjiks nourrissaient leur pays ?

Et si les fermiers tadjiks nourrissaient leur pays ?

Le ministère tadjik de l’Agriculture déclare chaque année que le Tadjikistan répond à tous les besoins de sa population en pommes de terre, légumes, courges, et fruits. Dans les faits, les Tadjiks mangent des légumes importés, parce qu’il n’y a pas assez d’aliments tadjiks pour toute la saison, ou bien parce que les aliments importés sont moins chers … Pourquoi le pays n’a-t-il pas assez de réserves de légumes?

Agriculture Tadjikistan Champs Ouvriers
Le Tadjikistan ne dispose que de 7% de terres arables.

Le ministère tadjik de l’Agriculture déclare chaque année que le Tadjikistan répond à tous les besoins de sa population en pommes de terre, légumes, courges, et fruits. Dans les faits, les Tadjiks mangent des légumes importés, parce qu’il n’y a pas assez d’aliments tadjiks pour toute la saison, ou bien parce que les aliments importés sont moins chers … Pourquoi le pays n’a-t-il pas assez de réserves de légumes?

Novastan, sur la base d’un article publié sur Asia Plus, a tenté de répondre à cette question.

Le Tadjikistan est le pays le plus pauvre de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), avec les plus faibles salaires et le plus haut taux de pauvreté, d’environ 33%. Depuis son indépendance en 1991, dans la ration alimentaire de la population, les fruits et légumes arrivent en deuxième position après le pain. Les rations alimentaires des Tadjiks sont généralement modestes, principalement des plats à base de pain fait maison et des fruits et légumes, qui représentent 60% du coût total. La majorité de la population consomme rarement des protéines.

Les prix des fruits et légumes ont doublé, ce qui met de nombreuses personnes dans une situation très difficile, les aliments les plus nécessaires leur étant inaccessibles.

Selon les données officielles, en 2016, la production de pommes de terre était de 890 000 tonnes, celle de légumes de 1 670 000 tonnes. Ainsi, le ministère de l’Agriculture affirme que cette récolte est plus que suffisante pour le marché intérieur. Dans les faits, cela ne suffit pas.

Une agriculture non rentable et dans laquelle personne ne travaille

L’un des indicateurs est la désertification rurale. Les paysans ont massivement abandonné la terre, préférant immigrer pour trouver un travail. Par conséquent, quasiment plus personne ne travaille dans les champs, l’agriculture est en déclin.

Cependant, le ministère de l’Agriculture réfute cela. Selon le chef adjoint du département de culture des plantes Chamsiddin Soliev, « dire que tous les paysans ont immigré, ce n’est pas vrai. Les spécialistes de notre service sont constamment sur le terrain, voient de leurs . . .

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