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L’Oriental Fashion Show : la mode d’Asie centrale et du Maghreb défile à Paris

L’Oriental Fashion Show s’est tenu à Paris, dans les salons aux boiseries dorées de l'hôtel Shangri-La, et a fait défiler une dizaine de créateurs venus du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.

Göwher Gouvernet Oriental fashion show Paris juin 2024
Une création de Göwher Gouvernet à l'Oriental Fashion Show de Paris, juin 2024. Photo : Isabelle Vincent / Novastan.

L’Oriental Fashion Show s’est tenu à Paris, dans les salons aux boiseries dorées de l'hôtel Shangri-La, et a fait défiler une dizaine de créateurs venus du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.

L’évènement, heureusement placé entre la Fashion Week Homme et la semaine des défilés Haute Couture de Paris, s’est malheureusement trouvé éclipsé par le méga show organisé par Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue, sur la place Vendôme à Paris.

L'Oriental Fashion Show, qui s'est tenu le 23 juin dernier à l'hôtel Shangri-La à Paris, a su cependant réunir les meilleurs amis et amateurs de la mode dite orientale, qui ont pu assister à deux heures de défilé d’une mode très éclectique, représentative des origines, des influences, des univers créatifs très variés de stylistes originaires essentiellement du Maghreb, du Moyen Orient et de l’Asie centrale.

A la suite des défilés, Novastan est allé à la rencontre de Hind Joudar, fondatrice de l’évènement, et de Göwher Gouvernet, styliste turkmène, pour un entretien croisé autour de leur vision de l’Orient et l’Occident à travers la mode.

Une mode très occidentale

Le défilé s’ouvrait avec la collection de robes de soirée de Fantazya Fashion de la styliste koweitienne Jamila Alsuwai : une dizaine de modèles faisant la part belle aux bustiers brodés, au taffetas froncé ou drapé, à la mousseline vaporeuse dessinant une féminité à la sensualité sage et classique, très occidentale.

La collection présentée par Addy van den Krommenacker, venu des Pays-Bas, est elle aussi composée uniquement de robes de grand soir. Une seule couleur, le bleu, donne une grande cohésion à la collection par ailleurs très variée en termes de volume : la jupe est vaporeuse, fourreau, ample ou à traîne, en soie brochée jouant des transparences, animée de franges ou gonflée par un plissé soleil. Mais là aussi, le bustier domine.

Wissal Labbane, avec son label tunisien Bakht’art, se tient à la lisière entre l’Orient et l’Occident : inspirées du caftan, ses robes en . . .

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