Suite à la diffusion sur YouTube d’une émission controversée qui se voulait à caractère humoristique, le ministre kirghiz de la Culture a envisagé un contrôle renforcé de l’État sur les musiciens. Des artistes ainsi que des membres de la société civile ont fait part de leur indignation et ont critiqué l’absence quasi totale de soutien de l’État dans le domaine de la culture au Kirghizstan.
Novastan reprend et traduit ici un article publié le 16 janvier 2021 par notre version allemande.
Ces dernières années, le « Roast » ou « Mise en boîte » en français, un genre de stand-up durant lequel un groupe d’humoristes fait mine de se moquer d’un invité, a gagné en popularité dans les pays russophones. L'émission en ligne «Chto bylo dal'che» (TchBD en abrégé, « Ce qui a suivi »), qui a touché un public de plusieurs millions de personnes, a notamment accéléré le phénomène. Une tentative récente d'introduire ce format de stand-up au Kirghizstan s'est, toutefois, soldée par un scandale.
Après seulement deux numéros, l'émission « W pi#du zvezdu » (traduit, approximativement, en français par « Nique la Star »), animée par le chanteur pop kirghiz Koural Tchokoïev, est devenue un sujet de controverse sur les réseaux sociaux. L'ancien finaliste de The Voice Russia, Kairat Primberdiyev ainsi que l’extravagant chanteur Kairat Kyrgyz ont été les premiers invités de cette émission, durant laquelle ils ont dû répondre à une série de questions tant en russe qu’en kirghiz, le tout dans une ambiance de chicha et de décoration minimaliste. Ce sont surtout le langage obscène et . . .
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