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Xinjiang : identités en sursis

Alors que le Xinjiang connaît aujourd’hui une véritable politique de répression des Ouïghours et plus largement des minorités turcophones et musulmanes, le photographe Maxime Crozet s’est rendu sur place en avril dernier pour documenter ces identités en sursis.

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Les Ouïghours sont la cible d'une répression féroce de la part des autorités chinoises. Un homme revêt son fils d'une doppa brodée, la calotte traditionnelle.

Alors que le Xinjiang connaît aujourd’hui une véritable politique de répression des Ouïghours et plus largement des minorités turcophones et musulmanes, le photographe Maxime Crozet s’est rendu sur place en avril dernier pour documenter ces identités en sursis.

Aux confins nord-ouest de la Chine se révèle l’immense province du Xinjiang (littéralement: « nouvelle frontière »), plus rarement appelé Turkestan oriental. Jusqu’à peu, cette région était majoritairement peuplée d’Ouïghours, un peuple turcophone et musulman sunnite, mais également de Kazakhs, Hui, Kirghiz, Mongols, Tadjiks et autres minorités venues d’Asie centrale.

Lire aussi sur Novastan : La vie quotidienne des Ouïghours, cibles constantes de la répression chinoise

Les Hans (ethnie chinoise majoritaire), arrivés par millions ces dernières décennies, représentent désormais plus que 40% de la population locale. Les efforts de la Chine pour étouffer un mouvement séparatiste et . . .

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