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Sous les sables du Taklamakan

Malgré ses quarante ans, un ouvrage sur les routes de la Soie décrit avec précision les multiples expéditions archéologiques occidentales et japonaises au tournant du XXème siècle dans le désert chinois du Taklamakan. Pillage ou préservation d’un patrimoine oublié ? Le livre de Peter Hopkirk est plus que jamais d’actualité.

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Le désert du Taklmakan, dans le nord-ouest de la Chine, a été largement exploré par les aventuriers occidentaux.

Malgré ses quarante ans, un ouvrage sur les routes de la Soie décrit avec précision les multiples expéditions archéologiques occidentales et japonaises au tournant du XXème siècle dans le désert chinois du Taklamakan. Pillage ou préservation d’un patrimoine oublié ? Le livre de Peter Hopkirk est plus que jamais d’actualité.

Au milieu d’une floraison d’ouvrages et d’articles parus depuis l’annonce par Xi Jinping en 2013 des Nouvelles routes de la Soie, son ambitieux programme d’investissements, d’accords politiques et commerciaux, de chantiers, il semble opportun aujourd’hui de relire Bouddhas et Rôdeurs sur la route de la soie.

Cet ouvrage, écrit par l’auteur britannique Peter Hopkirk (1930-2014) il y a exactement quarante ans, est un ouvrage fondateur pour appréhender les civilisations qui ont vécu à l’apogée de l’histoire des routes de la Soie, entre le VIIème et le Xème siècles, dans l’actuelle région ouïghoure du Xinjiang.

Une civilisation pré-islamique dans le désert du Taklamakan

Peter Hopkirk, grâce à son érudition servie par une plume d’une réjouissante agilité, introduit le lecteur dans un décor mystérieux à souhait : le désert du Taklamakan. L’auteur et journaliste s’attache à restituer les conditions de sa traversée pour que son lecteur puisse bien mesurer les périls auxquels étaient soumis caravanes, voyageurs et plus tard, explorateurs. Dans le même temps, il émerveille au souvenir de ces civilisations qui ont su surmonter la nature en bâtissant des villes commerçantes et des lieux spirituels en des lieux si hostiles.

Le désert du Taklamakan, dont la dangerosité était estimée sans égale par les caravanes et les voyageurs jusqu’au milieu du XXème siècle, a pourtant été parsemée, entre le IIème siècle avant J.-C. et le Xème siècle après J.-C., de cités prospères où s’est épanouie la première culture bouddhiste du Turkestan chinois. En effet, si les pistes caravanières ont acheminé toutes sortes de marchandises plus ou moins précieuses, elles ont aussi convoyé, depuis l’Inde vers cette région occidentale de . . .

Commentaires (2)

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Selsis Jean-Claude, 2020-01-25

Excellent article Merci!

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Michel Forissier, 2020-02-13

Super article. J’ai acheté le bouquin et c’est passionnant. Merci

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