Des témoignages acablants d'agriculteurs ouzbeks mettent en avant la complexité des relations sino-ouzbèkes, mais surtout l'ampleur de l'influence commerciale de la Chine dans ce pays d'Asie centrale.
Des centaines d’agriculteurs des régions d’Andijan et de Kachkadaria ont été contraints de céder leurs terres au gouvernement ouzbek, qui les a ensuite placées sous la gestion d'entreprises chinoises, selon des témoignages recueillis par Radio Ozodlik, branche ouzbèke du média américain Radio Free Europe. Ces personnes disent avoir subi des intimidations et des menaces de . . .
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En Ouzbékistan, la croissance des investissements chinois questionne
En Ouzbékistan, la croissance des investissements chinois questionne
Vincent Gélinas, 2025-07-14
À quoi on « réduire sa dépendance » à la Russie si c’est pour choisir un nouveau partenaire qui ne parle ni leur langue, ni a la même culture d’entreprise?
Le comparatif avec les États-Unis et l’Europe n’a pas de sens: leurs entreprises n’iraient pas s’approprier des terres par le truchement de sociétés-écran avec le soutien tacite de l’état. L’Ouzbékistan est malin, comme tous les pays centrasiatiques: ils parlent franc-jeu et de valeurs quand ils « dialoguent » avec les Européens, mais parlent argent et magouillent avec les Russes et les Chinois.
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