Le 4 décembre 2016, Chavkat Mirzioïev devenait officiellement le deuxième président de l’Ouzbékistan. Deux ans après, état des lieux des principaux objectifs du président ouzbek, successeur d'Islam Karimov.
Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par le site d'informations ouzbek Hook-report.
Il y a deux ans, Chavkat Mirzioïev remportait l'élection présidentielle en Ouzbékistan. De manière formelle, du moins. En réalité, il occupait ce poste depuis trois mois et demi, en remplacement du président par intérim Nigmatulla Youldachev. D’ailleurs, jusqu’au 4 décembre 2016, peu nombreux étaient ceux qui auraient qualifié Chavkat Mirzioïev de président par intérim. Il était clair pour tout le monde que les élections ne constitueraient qu’une formalité pour lui. Les résultats n’ont donc étonné personne.
Pourtant, en tant que candidat à l'élection présidentielle, Chavkat Mirzioïev était tenu de présenter un programme. Celui-ci était bien plus concret que celui de ses adversaires et laissait peu au hasard. Environ un mois plus tard, ce programme préélectoral s'est mué en une stratégie d’action en cinq ans.
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Après deux ans de mandat, le délai est suffisant pour se pencher sur les promesses du chef d’État ouzbek. Tour d'horizon de la réalité des faits.
Avancées démocratiques
Le programme du président débutait par une promesse intéressante, sans être la plus concrète : fonder un gouvernement démocratiquement avancé et une société civile solide, rencontrer les espoirs et les ambitions des citoyens, intensifier leur participation dans les questions sociales et politiques. Si les deux premiers points s’avèrent très compliqués à évaluer, le troisième mérite que l’on s’y attarde.
Non sans surprise, 2017 a été désignée ann . . .
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