De nombreux observateurs considèrent que la jeunesse peu éduquée, pauvre et en colère contre les inégalités économiques et politiques est la ressource principale des islamistes radicaux. Mais à quel point cette vision des choses est-elle vraie ? Le politologue américain Paul Kubicek, de l'université d'Auckland, a tenté de répondre à cette question à l'aide de solides sources scientifiques.
Novastan reprend et traduit ici un article publié le 23 juillet 2019 par le média indépendant basé en Russie, Fergananews.
Le retour de l'islam en Asie centrale depuis l'effondrement de l'URSS est un fait indéniable. De nouvelles mosquées et écoles coraniques ouvrent, les ordres soufistes sont réhabilités, de plus en plus de personnes jeûnent durant le Ramadan et lisent de la littérature islamique. Enfin de nombreux habitants de la région se revendiquent musulmans.
Cependant, une telle renaissance de la religion alimente les craintes d'une radicalisation de l'islam. Les attentats terroristes du 11 septembre 2001, le succès des Talibans en Afghanistan et les victoires de l’État islamique, qui accueille une multitude de djihadistes en provenance d'Asie centrale, peuvent faire redouter des violences de la part des éléments les plus radicaux.
Des rumeurs faisant référence à des milliers de jeunes Kirghiz et Tadjiks ayant combattu . . .
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