Accueil      « Le problème principal n’est pas l’eau » : comment le Kirghizstan et le Tadjikistan se partagent les rivières frontalières

« Le problème principal n’est pas l’eau » : comment le Kirghizstan et le Tadjikistan se partagent les rivières frontalières

L’oblast (province) de Batken au Kirghizstan se trouve au carrefour de trois États : le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan. Sa partie nord est inclue dans la vallée de Ferghana, l’un des principaux foyers de tensions de l’Asie centrale. Ses frontières très complexes et indéfinies sont propices à des querelles frontalières. Ces tensions sont exacerbées par la présence de nombreuses enclaves établies sous l’URSS. L’un des leviers de pression des États les uns sur les autres est l’eau, la principale ressource et un problème récurrent dans cette région sèche.

Rédigé par :

leaa 

Les réserves d'eau polluées

L’oblast (province) de Batken au Kirghizstan se trouve au carrefour de trois États : le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan. Sa partie nord est inclue dans la vallée de Ferghana, l’un des principaux foyers de tensions de l’Asie centrale. Ses frontières très complexes et indéfinies sont propices à des querelles frontalières. Ces tensions sont exacerbées par la présence de nombreuses enclaves établies sous l’URSS. L’un des leviers de pression des États les uns sur les autres est l’eau, la principale ressource et un problème récurrent dans cette région sèche.

La rédaction de Novastan, sur la base d'un article de Dmitri Motinov paru sur Living Asia, vous propose de comprendre les enjeux des réserves en eau pour les villages frontaliers du Kirghizstan et du Tadjikistan.

« Nous n’avons ni puits, ni robinet. Toute l’eau du champ provient de canaux d’irrigation (ou aryks), explique Salamat, une habitante du village kirghiz frontalier, pointant le fossé peu profond. Nous buvons également cette eau, mais la faisons bouillir avant : nous avons des enfants et l’eau, ici, est sale. On y jette des déchets. »

L’ensemble du village est traversé par un tel système d’aryks dont l’eau provient du réservoir de Tortgoulsky, non loin du village. Les habitants kirghiz ont donné à ce village le nom de Kok-Tach, tandis que les habitants tadjiks le nomment Somonien. La frontière étatique divise le village en deux, entre parties kirghize et . . .

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