Alors que l’Aïd al-Fitr, la fête islamique qui marque la fin du Ramadan, a eu lieu le 4 juin 2019 en France, elle a été célébrée le jour suivant dans la plupart des pays d’Asie centrale. La recrudescence de cette pratique religieuse dans la région depuis la chute de l’URSS est accompagnée par les chefs d’État qui ont infléchi leur communication sur l’évènement et parfois même le niveau de leur propre implication.
C'est un moment de plus en plus important en Asie centrale. L’Aïd al-Fitr, ou la fin du Ramadan, un mois de jeûne faisant partie des cinq piliers de l'Islam, a été célébrée dans toute la région le 4 et le 5 juin dernier. L’Aïd al-Fitr marque, dans le calendrier hégirien, le passage du mois de Ramadan au mois de Chawwal. Puisque ce calendrier est réglé sur les phases de la Lune, il est sujet à variation selon les pays, et comporte même une part d’interprétation. En définitive, les autorités islamiques de chaque pays fixent, tous les ans, la date de la célébration pour leurs propres concitoyens.
Le choix relève souvent d’enjeux politiques. En 2019, l’Aïd al-Fitr a été fixé au mardi 4 juin en France, alors que le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan se sont accordés sur le . . .
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