L'ancien président kirghiz Almazbek Atambaïev entre en lutte contre le président en poste, Sooronbaï Jeenbekov, et son gouvernement, en réponse à la loi sur la levée de son immunité présidentielle. La montée des tensions entre l’ancien président et l’actuel s’inscrit dans un contexte de divergences depuis l’élection présidentielle de 2017.
Le 8 juillet dernier, l'ex-président kirghiz Almazbek Atambaïev a déclaré qu’il ne se rendrait pas au département des enquêtes du ministère de l’Intérieur. Il devait être interrogé en tant que témoin dans une affaire pénale relative à la libération illégale du voleur Aziz Batoukaïev. En ne se rendant pas à la convocation, Almazbek Atambaïev a montré toute sa méfiance envers la justice du pays.
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Plus largement, cette annonce s'inscrit dans la position de résistance dans laquelle s'est placé l'ancien leader kirghiz. Dernier fait en date : le rassemblement le 3 juillet dernier d'environ 1 000 partisans d'Almazbek Atambaïev devant le bâtiment du Forum des médias, dans l’est de Bichkek, la capitale kirghize. Ce lieu a historiquement servi de quartier général à l'ex-président, a rapporté le média américain Eurasianet. Les manifestants, en majorité des jeunes hommes et des femmes âgées se sont rendus dans la capitale en provenance de tout le pays – Tchouï, Talas, Och, Batken et d’autres régions.
Les participants ont brandi des affiches
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