Le lancement du projet régional Digital CASA, visant à créer un réseau de télécommunications transfrontalier qui relierait les pays d’Asie centrale et d’Asie du Sud en un hub numérique, devrait avoir lieu en 2018. Les experts affirment d’une même voix que ce projet pourrait transformer les handicaps géographiques du Kirghizstan en atout numérique et permettre au pays d’occuper une position prédominante dans ce domaine.
Novastan reprend ici un article d'Aziza Berdibaïeva publié par Digital Report.
Lors de la naissance du secteur des télécommunications en Asie centrale, le Kirghizstan était leader dans le domaine. De nombreux experts prédisaient un destin fabuleux au pays et ses voisins prenaient exemple sur lui. Toutefois, en quelques années seulement, la position des acteurs du marché a tellement évolué que le Kirghizstan est devenu le pays le plus en retard de la région, qui doit elle-même littéralement repartir de zéro. Selon le classement du développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’année 2016, publiée par l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Kirghizstan occupe la 113ème place sur 175, devancé par presque tous les pays de l’espace post-soviétique, y compris son voisin kazakh, classé 52 places plus haut.
La fragilité du réseau kirghiz
L’été dernier, les opérateurs de télécommunications kazakhs assurant le transit du réseau Internet russe ont fait part de leur intention de tripler leurs tarifs au Kirghizstan. Ce n'est pas pour rien que les fournisseurs d’accès à Internet kirghiz paniquent : ils ont le choix d'accepter les nouveaux tarifs exorbitants ou ne plus du tout avoir accès à Internet…
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