Un arrêt de la Cour constitutionnelle du Kirghizstan autorise les matronymes au même titre que les patronymes. Cette décision suscite un débat dans l’opinion publique. Certains membres du gouvernement, dont le président Sadyr Japarov, y voient une atteinte aux valeurs nationales.
C’est une décision de justice qui fait débat au Kirghizstan. Depuis le 30 juin dernier, un arrêt de la Cour constitutionnelle autorise les citoyens adultes à former un matronyme – un deuxième nom dérivé du prénom de la mère, annulant ainsi une précédente décision de la Cour suprême. Jusqu’à présent, le patronyme seulement était utilisé, tradition héritée de l'usage russe.
Cette décision fait suite à une procédure judiciaire entamée il y a plus de deux ans par Altyn Kapalova, conservatrice de musée et militante, pour faire attribuer des matronymes à ses trois enfants. D’après le média tadjik Asia-Plus, leurs patronymes seraient annulés, le père n’étant plus présent dans la cellule familiale et ne payant pas de pension. Les enfants porteraient . . .
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