Connu pour sa médiation sur le conflit syrien, le Kazakhstan cherche également à juguler la crise entre la Russie et l'Ukraine depuis l'annexion de la Crimée, dans l'ombre du président biélorusse Alexandre Loukachenko. À l'heure actuelle, les deuxième et troisième puissances de l'Union économique eurasiatique (UEE) adoptent une stratégie d'équilibre pour ménager le grand frère russe tout en consolidant leur liens commerciaux avec l'Europe.
Pris de court par l’opération militaire russe de février 2014 en Crimée, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a finalement misé sur une neutralité ambiguë à l’égard des parties en conflit. Il louvoie entre la reconnaissance implicite de l’annexion de ce territoire par Moscou et sa volonté de ne pas dégrader ses relations avec l’Ukraine, troisième partenaire commercial de son pays.
La Biélorussie et l'Ukraine : des relations ambiguës
Le 24 mars 2014, il affirmait que « le rattachement (de la Crimée) à la Russie . . .
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