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Skier sur du sable pour la défense du climat au Kazakhstan

Skier sur du sable en lieu et place de la neige. C’est l’idée originale du projet XCSS, Climate can’t wait, par une association française. À travers ce vecteur de communication, l’objectif est d’éveiller les consciences aux conséquences du réchauffement climatique et ses dérèglements, notamment la raréfaction de l’eau. Son terrain d’intervention en 2024 et 2025 est le Kazakhstan.

Ski sable
Le projet XCSS - Climate can't wait veut attirer l'attention sur les problèmes d'eau au Kazakhstan par le biais du sport et du ski sur sable. Photo : XCSS.

Skier sur du sable en lieu et place de la neige. C’est l’idée originale du projet XCSS, Climate can’t wait, par une association française. À travers ce vecteur de communication, l’objectif est d’éveiller les consciences aux conséquences du réchauffement climatique et ses dérèglements, notamment la raréfaction de l’eau. Son terrain d’intervention en 2024 et 2025 est le Kazakhstan.

Les écosystèmes naturels fondent comme neige au soleil en raison du réchauffement climatique, notamment les ressources en eau. Le rapport sur la situation de l’eau dans le monde des Nations unies prévoit une augmentation significative des périodes de sécheresse dans certaines régions du monde directement liées au réchauffement climatique. Avec pour conséquence des difficultés d’accès à l’eau potable pour des milliards de personnes d’ici 2050.

Novastan a déjà relayé les problèmes auxquels l’Asie centrale sera confrontée du fait de la raréfaction de l’eau. Les projections pour 2050 prévoient des menaces directes sur la vie quotidienne, économique et sociale avec des conséquences alarmantes sur la sécurité alimentaire.

Les répercussions seront aussi géopolitiques avec la montée des tensions entre les pays traversés par des rivières transnationales que sont l’Amou-Daria et le Syr-Daria qui alimentent la mer d’Aral.

Le projet XCSS (Cross Country Skiing on Sand), Climate can't wait « vise à trouver des clés de résilience et d’adaptation climatique en coopération avec des peuples des déserts et à pousser à l’action climatique en utilisant un vecteur puissant et moteur, le sport », explique Estelle Peyen, présidente de l'association porteuse du projet. Le Kazakhstan, en 2024 et 2025, est le terrain d’action de l’association.

Gwendal Peizerat, ambassadeur olympique

Champion du monde en 2000 et champion olympique en danse sur glace avec Marina Anissina en 2002, Gwendal Peizerat est parrain et ambassadeur du projet XCSS.

« Nous ne savons plus vivre avec les avantages issus de la nature. Personnellement, j’ai déjà changé mes pratiques et modes de vie. À la campagne où j’habite,  j’utilise mon eau qui vient d’un puits au fond de mon jardin. Je cultive mes propres légumes et je plante une dizaine d’arbres par an », confie-t-il dans un entretien.

En s'engageant dans le projet XCSS, il décide d’aller plus loin pour porter le message d’une action climatique volontaire. Pour lui, la dimension sportive du projet a la vertu de parler au plus grand nombre. En plus d'être un défi sportif, c'est aussi un moyen d'entrer en contact avec les populations locales de pays en zones arides et tirer des enseignements des savoir-faire vernaculaires qu'elles ont développés pour vivre en symbiose et dans le respect de la nature.

Novastan s’est entretenu avec Estelle Peyen, la présidente de l’association XCSS, Climate can’t wait, pour connaître les leviers d’actions mis en oeuvre pour faire face aux dérèglements climatiques. Au Kazakhstan, l'association rencontrera les acteurs et les personnalités des champs universitaire, scientifique, culturel et politique agissant dans le développement durable.

Novastan : Faire du ski de fond sur du sable. Pouvez-vous nous expliquer la raison de cette initiative insolite ?

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