Ekibastouz est une ville industrielle à 5 heures de route d’Astana, la capitale kazakhe. Eloignée, elle subit aujourd’hui une désaffection progressive de ses habitants, même si de nombreux autres restent très attachés à leur ville natale.
Novastan reprend et traduit ici un reportage réalisé par Tengrinews.
« A nous, à vous, à Ekibas ! ». Voici le toast proposé par les habitants d’Ekibastouz à leurs invités. Depuis la capitale du pays, Astana, 5 heures sont nécessaires pour se rendre dans cette ville industrielle de l’oblast de Pavlodar, que ce soit en voiture ou en train. Du fait de cette activité, les locaux nomment la pollution de l’environnement parmi l’un des principaux problèmes de leur ville. Pourtant, ils sont nombreux à aimer leur région de naissance, et les plus fidèles patriotes consacrent poèmes et chansons à leur ville.
Le tronçon de route en direction d’Ekibastouz est en travaux jusqu’à présent. Ainsi, même les chauffeurs les plus expérimentés préfèrent parfois prendre le train pour y aller. Les services de taxi préfèrent utiliser les applications mobiles et le trajet moyen est estimé à 250 tengués (66 centimes d’euro). Certains chauffeurs qui s’essayent à être taxi autorisent parfois en guise de bonus à leurs clients de s’asseoir à l’avant du véhicule sans attacher leur ceinture.
Renat Tachkinbaïev et Tourar Kazangapov, deux reporters du site Tengrinews, sont allés à la rencontre des habitants d’Ekibastouz.
Première impression : gris et dépression
A première vue, Ekibastouz ressemble à une ville grise et plutôt déprimante. Une promenade dans quelques quartiers peut rendre triste, et les hypocondriaques peuvent même ressentir un certain découragement.
Mais en réalité, dans les quartiers résidentiels, cette ville ne diffère pas vraiment des autres régions industrielles . . .
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