Le septième film du cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov, A Dark, Dark man, est sorti le 14 octobre dans les salles françaises. Il narre le retournement progressif d'un policier corrompu contre l'injustice, dans un paysage austère aux couleurs hivernales.
Dans la campagne du Kazakhstan, un enfant, orphelin, a été violé et tué. La police mène l'enquête, ou plutôt, fait semblant de la mener. Le coupable est tout trouvé : on choisira le simplet du village, Pukuar (Teoman Khos) pour le charger d'un crime qu'il n'a pas commis. Pourquoi ne pas tout simplement inculper les vrais responsables du drame ? Le spectateur de A Dark, Dark man découvre, notamment grâce à la parole d'un enfant témoin, que le meurtrier est une figure politique locale, qui exerce le pouvoir de façon autoritaire.
Pour son septième film depuis 2011, dans les salles françaises depuis le 14 octobre dernier, le réalisateur kazakh Adilkhan Yerzhanov a voulu entrer dans le quotidien des villages au Kazakhstan. Le film connaît de nombreux changements de rythme, oscillant entre des scènes lentes et . . .
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