Au terme d'une brève visite diplomatique de deux jours, Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté d’approfondir le partenariat avec le Kazakhstan et d’ancrer dans le temps celui avec l’Ouzbékistan. De nombreux accords ont été signés dans des secteurs clés pour la France et ses partenaires.

Moins d’un an après la visite du président kazakh en France, c’est Emmanuel Macron qui, le 1er novembre dernier, s’est déplacé, répondant à l’invitation de Kassym-Jomart Tokaïev. Le soir, il s’est rendu à Samarcande pour y tenir un forum d’affaires le 2 novembre avec le président ouzbek Chavkat Mirzioïev.

C'était l’occasion pour le président français de se féliciter de la « vigueur » du partenariat stratégique avec le Kazakhstan, rapporte France 24. La dernière visite d’un président français au Kazakhstan était celle de François Hollande en 2014, alors que seul François Mitterrand s’est rendu en Ouzbékistan, en 1994.

Amitié, diversification, renforcement des liens économiques, commerciaux, scientifiques, énergétiques et importance de la jeunesse sont les principales idées qu’il faut retenir des discussions et communiqués des deux présidents. Au-delà de ces thématiques habituelles, la coopération culturelle a aussi été discutée comme un point majeur du partenariat. En creux de ce socle économique et culturel, le contexte géopolitique, bien qu’il se lise entre les lignes, n’a été que brièvement développé, dans une région que les médias occidentaux voient encore trop souvent comme l’arrière-cour de la Russie.

La coopération économique et commerciale au cœur des accords signés

L’essentiel de la visite et des déclarations faites par les présidents ont gravité autour du renforcement des liens économiques et commerciaux entre la France et le Kazakhstan. Selon l’agence de presse Kazinform, 35 accords ont été signés, les principaux secteurs concernés étant l’aéronautique, le minier, l’énergie nucléaire et éolienne.

Lors de sa participation au forum d’affaires France-Kazakhstan organisé à cette occasion le 1er novembre, Kassym-Jomart Tokaïev a souligné les réussites économiques . . .