DECRYPTAGE. La campagne et l’élection présidentielle au Kazakhstan, qui a vu se concrétiser la victoire prévue de Kassym-Jomart Tokaïev, ont été marquées par des manifestations et des protestations sans précédents. C’est principalement la jeunesse kazakhe éduquée des grandes villes (Almaty et Nur-Sultan) qui a mené des protestations créatives pour demander des élections justes et un changement. Ces protestations et manifestations ont été réprimées vigoureusement par les autorités avec des arrestations immédiates et des peines de prison pour l’ensemble des participants. Dans leur communication, les autorités kazakhes pointent du doigt à l’unisson « le monde fantomatique de l’Ouest » et des tentatives de « déstabilisations sociales » menées depuis l’étranger par des « pseudo-opposants ».
Pourquoi une telle rhétorique agressive vis à vis de l’Ouest qui pourtant soutient la transition au Kazakhstan ? Qu’est-ce que cette rhétorique indique quant à la possibilité pour le régime et le nouveau président, de renouer le dialogue avec la jeune génération frondeuse ? Tentative de décryptage.
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