DECRYPTAGE. En 10 jours, l’Ouzbékistan a reçu près d’un milliard de dollars de prêts de grandes institutions internationales. Banque mondiale, Banque européenne pour la reconstruction et le développement ou encore Banque asiatique de développement jouent des coudes pour aider tous azimuts le pays le plus peuplé d’Asie centrale. La Banque asiatique de développement a notamment promis jusqu’à 5 milliards de dollars d’aide d’ici à 2023. A cela s’ajoute les prêts des institutions financières bilatérales, au premier rang desquelles la Chine, souvent accusée de placer de nombreux pays dans des pièges à dette.
Cependant, les Chinois sont loin d’être les seuls à endetter l’Ouzbékistan et le reste de l’Asie centrale. Les taux d’endettement de l’Ouzbékistan rattrapent rapidement ceux de ses voisins, reste à savoir vers où se dirige Tachkent : vers le Kazakhstan dont la dette ne dépasse pas les 20 % du PIB et ne se met pas en situation de dépendance, ou vers le Kirghizstan et le Tadjikistan qui sont autour de 50 % du PIB et sont souvent pieds et poings liés à leurs créditeurs ? La croissance et l’ouverture de l’Ouzbékistan depuis trois ans se fait grâce à cette dette croissante. Il est ainsi probable que Tachkent poursuive un fort endettement, au risque de perdre l’indépendance chère au régime de l’ancien président Islam Karimov. Décryptage.
C’est une avalanche de prêts, mais aussi de dettes. Entre le 11 et le 21 novembre dernier, l’Ouzbékistan a signé près d . . .
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