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Le Tadjikistan ne trouve plus d’argent pour finir Rogun

DECRYPTAGE. Le Tadjikistan s’est lancé dans la construction du plus haut barrage du monde à Rogun en 2008, y engloutissant plus de 2 milliards d’euros. Après avoir cherché des prêts d’organisations internationales, comme la Banque mondiale, sans succès, le pays a émis des eurobonds sur les marchés, pris des prêts de banques privées et levé des taxes en y engloutissant la principale partie du budget de l’État. 

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Le barrage de Rogun peine à être financé depuis 2008.

DECRYPTAGE. Le Tadjikistan s’est lancé dans la construction du plus haut barrage du monde à Rogun en 2008, y engloutissant plus de 2 milliards d’euros. Après avoir cherché des prêts d’organisations internationales, comme la Banque mondiale, sans succès, le pays a émis des eurobonds sur les marchés, pris des prêts de banques privées et levé des taxes en y engloutissant la principale partie du budget de l’État. 

Problème : aujourd’hui le pays est exsangue, entre pandémie et économie en berne. Douchanbé n’a plus de sources de financement et a dû récemment créer une commission pour trouver de nouvelles rentrées d’argent pour terminer la centrale hydroélectrique. Décryptage des chances de Douchanbé pour trouver de l’argent frais pour Rogun.

Rien ne va plus pour le barrage de Rogun. Prévu pour être le plus haut barrage du monde avec 335 mètres une fois construit, le mégaprojet électrique au Tadjikistan n’en finit plus d’engloutir les financements. Le 28 octobre dernier, le gouvernement tadjik a mis en place un groupe de travail afin de prendre des mesures spécifiques pour trouver des sources de financement en 2021, a déclaré le ministère de l'Énergie et des ressources en eau du pays, rapporte le média tadjik Asia-Plus.

Derrière cette annonce se trouve l’un des nœuds du barrage : l’impossibilité pour . . .

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