DÉCRYPTAGE. Le Kirghizstan accuse de nouveau son voisin kazakh de créer des blocages au passage de la frontière commune pour les marchandises. Des centaines de camions sont immobilisés à la frontière, mais il semblerait que les contrôles renforcés liés à l’épidémie ne soient pas au cœur du problème. Interrogées, les autorités kazakhes répondent sans détour que ces contrôles existent du fait des business douteux aux frontières côté kirghiz, de la réexportation des produits chinois pour éviter les taxes kazakhes à la corruption.
Les frontières kirghizes, entre conflits violents, corruption et business, sont au cœur des pressions politiques internes, en amont des élections parlementaires prévues à l’automne prochain. Elles en viennent à créer des tensions internationales avec le Kazakhstan, qui ne compte pas être le dindon de la farce en laissant le commerce des élites corrompues du Kirghizstan avec la Chine compromettre les prix de son propre marché. Tentative de décryptage du conflit « commercial » à la frontière kirghizo-kazakhe.
Plus de 500 camions se sont accumulés à la frontière kirghizo-kazakhe en raison des contrôles kazakhs renforcés, et un embouteillage monstre s’est formé. "Au point de contrôle "Aktilek", en raison de l'intensification de la vérification du Comité des recettes publiques du ministère des Finances du Kazakhstan, une accumulation de plus de 500 véhicules de transport a entraîné un embouteillage de . . .
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