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« Les résultats de l’Union européenne en Asie centrale sont ambivalents »

Pour la politologue française Marlène Laruelle, l’UE n’a pas atteint ses objectifs en Asie centrale et l’influence occidentale est en train de reculer.

Federica Mogherini Abdulaziz Kamilov Union européenne Ouzbékistan Asie centrale
La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini (à droite), en pleine discussion avec le ministre ouzbek des Affaires étrangères, Abdulaziz Kamilov.

Pour la politologue française Marlène Laruelle, l’UE n’a pas atteint ses objectifs en Asie centrale et l’influence occidentale est en train de reculer.

Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par Eurasia Expert.

L’Asie centrale, du fait de sa localisation entre la Russie et la Chine et de ses riches réserves en hydrocarbures, représente un intérêt pour de nombreux acteurs, loin au-delà de ses frontières. Les États-Unis, la Chine, la Russie ou l’Union européenne ont développé des projets dans les Républiques centrasiatiques depuis l’indépendance. Mais alors que la présence de la Chine s’est renforcée ces dernières années, à l’inverse, l’influence de l’Occident décroit ces derniers temps, estime la politologue française Marlène Laruelle, directrice de l’Institut d’études européennes, russes et eurasiennes (IERES).

Toutefois, la présence même de la Chine dans la région n’est pas toujours favorablement perçue dans l’opinion publique des pays d’Asie centrale. Dans une interview avec Eurasia Expert, la politologue décrit les stratégies des divers pays et organisations multilatérales en Asie centrale, expose les causes et moyens de résolution de la crise de l’eau dans la région, et explique pourquoi . . .

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